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Outil indispensable pour faire connaitre sa startup, le pitch est un exercice difficile auquel chaque entrepreneur doit se frotter un jour. Trouver des partenaires, des clients, des fonds, remporter un concours, recruter… les occasions de présenter son entreprise par ce biais sont nombreuses et lorsque le pitch est bon, la formule est efficace pour se différencier et émerger au milieu des milliers de nouvelles jeunes pousses. C’est pour cela que le Catalyseur de POLD (Paris Ouest La Défense) a décidé de consacrer le mois de novembre à cet exercice qui peut parfois faire peur. Le Catalyseur de POLD propose de nombreux rendez-vous au sein de l’écosystème pour vous permettre de devenir un pitcheur aguerri.
Un pitch est un discours business impactant, court et inspirant dont l’objectif est de convaincre votre auditoire sur la solution que vous présentez. C’est la bande-annonce de votre start-up, votre premier outil de communication. Pour cette opération séduction, il faut en dire suffisamment pour attiser la curiosité, mais pas trop afin de donner envie d’en apprendre plus sur votre entreprise plus tard. Malgré l’ambiance parfois détendue de l’écosystème startup, l’exercice demande de la rigueur pour être sûr d’atteindre son objectif. Comme l’explique Jeremy Navon, CEO de Pitch my startup qui propose des ateliers sur le sujet, il faut d’abord se poser les bonnes questions : « Avant même d'écrire, il faut savoir à qui on va s’adresser, dans quel contexte, pour dire quoi et qu'est-ce qu'on veut qu'ils retiennent ».
Si les éléments de langages peuvent se retrouver d’un pitch à l’autre, chaque session est unique et doit s’adapter à son public et à sa recherche du moment. Une grosse partie du travail avec les startups consiste à « bien définir leurs clients et leurs problèmes, avant de démontrer qu’ils sont l’expert qu’il leur faut », détaille Jérémy Navon. Selon lui, « Il faut structurer avant d’écrire et se concentrer sur le fond avant d’aller sur la forme ». Le pitch c’est le moment rêvé pour parler de ce qui vous anime et de votre expertise, mais de manière organisée : un problème, votre solution, votre business modèle, ce que vous avez déjà accompli, vos projets à venir et votre call to action. Le temps est aussi un élément primordial à prendre en compte. Cette présentation peut durer aussi bien 15 secondes que 2, 5 ou 10 minutes. Un format très différent en fonction des circonstances qui doit pousser les jeunes pousses à se tenir prêtes à toutes les éventualités pour ne rater aucune opportunité.
Le pitch est un passage incontournable pour espérer se développer. Dans un temps extrêmement réduit, les fondateurs doivent être capables de convaincre de potentiels investisseurs, venture-capitalists, business angels, partenaires, bêta-testeurs, jury, ou clients de l’intérêt et de la viabilité de leur idée. Pour pouvoir faire face à toutes les situations, les entrepreneurs se doivent d’avoir un pitch efficace et prêt à l’emploi. En réalité, les startups pitchent déjà tous les jours. À la machine à café, à un diner, dans l’ascenseur… À chaque fois que l’on vous demande de parler de votre projet, il s’agit d’un pitch. Mais comme pour toute prise de parole, cela s’apprend afin d’éviter de tomber dans les clichés ou les écueils qui ne parviendront pas à capter l’attention. Face aux enjeux d’un pitch réussi, les jeunes pousses ont soif d’apprendre sur le sujet.
Comme l’explique Etienne Espirac, directeur général de C’actus, qui propose une information sans obédience politique via son média et qui développe une solution dédiée aux professionnels, peu importe qui est visé, « construire un pitch efficace est indispensable pour tout entrepreneur ». Inscrit à plusieurs ateliers organisés par le Catalyseur de POLD, il espère revoir les bonnes pratiques : « Des conseils pour éviter les pièges, une méthodologie pour améliorer mon pitch et une structure pour le faire évoluer dans le temps ». Apprendre à faire évoluer son discours, c’est aussi l’un des objectifs de Théo Rouilly, fondateur en 2019 de Nono, une solution de batterie externe en libre-service : « J’ai déjà souvent pitché. Mais étant donné que mon business model évolue, que mes objectifs aussi et que j’ai de nouvelles informations à communiquer, je dois adapter mon pitch sans arrêt ». Et c’est justement parce qu’il ressent le « besoin de reconfronter son pitch à de nouvelles personnes » qu’il a décidé de participer à ces sessions organisées sur le territoire. La force du collectif, c’est ce sur quoi mise Jérémy Navon dans ses formations : « Avoir des ateliers de groupe, ça permet de monter en compétence beaucoup plus rapidement et de voir chez les autres les bonnes et les mauvaises pratiques qui sont souvent les nôtres ». Ces ateliers sont aussi l’occasion de renforcer son réseau, élément clé dans l’entrepreneuriat. Comme l’explique Pitch my startup, « Ça permet aussi de créer un team-building entre startups. C'est un moment où les entrepreneurs vont se connaitre, où ils vont être capables de devenir des ambassadeurs des uns et des autres et de s'entraider ».
Comme le dit Jérémy Navon, il n’y a pas de mystère, « C’est en pitchant qu’on devient pitcheur ». C’est pour cette raison et pour mettre toutes les chances du côté des entrepreneurs que le Catalyseur de POLD a souhaité mettre cette notion au cœur du mois de novembre. Par sa mission d’accompagnement des porteurs de projets, via son dispositif « atterrissage-rebond », le Catalyseur de l’innovation et de l’entrepreneuriat propose à ses jeunes pousses de très nombreux ateliers, session de coaching ou concours. Grâce à son écosystème de partenaires riche de talents et d’expertises, le territoire offre de nombreuses opportunités pour établir le pitch qui vous convient, développer votre talent oratoire, parfaire votre pitch deck et tout simplement s’entrainer.
Découvrez le détail de l’agenda du Catalyseur de POLD et tous les autres évènements du territoire dans la section dédiée !
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